L'âme noire [01]

Invité

Alessio, qui venait de sortir de la grande banque, prit ses gallions et s’en alla pour parfaire ses achats que lui avait adressée l’école dans une lettre. Il passa devant de nombreux magasins qui montraient fièrement leurs diverses insignes qui scintillaient comme de l’or jaune. Il remarqua que des enfants étaient postés devant une vitrine découvrant un balai, sur lequel était écrit : « Le célèbre Eclair de Glace », tout ce tapage le déplaisait énormément. Il passa devant eux, les regardant de travers montrant son mécontentement. Les étroites rues étaient remplient de familles surexcitées qui découvraient les nouveautés de cette année, Alessio pensa qu’il serait judicieux de finir ses achats dans la soirée, là où il y aurait le moins de monde.

Il marcha paisiblement sur les pavés difformes de la rue quand il se rendit compte qu’une seule rue était vide et sombre, une pancarte disait « La Rue Noire ». Cette ambiance plaisait grandement à Alessio qui s’empressa d’aller dans ce gouffre. Les couleurs jaunes or avaient à présent disparues pour laisser place à un noir glacial. Il marcha silencieusement dans cette rue jusqu’à qu’un bruit de pierre le fit détourner le regard, il se retourna d’un seul coup pour essayer de distinguer quelque chose ou quelqu’un quand une voix retentit dans sa tête, elle disait « Alessio », il se mit la main sur le front, pour essayer de faire taire cette hallucination quand une main se posa sur son épaule…

Invité

Sanada, qui marchait depuis un bon moment au milieu des autres jeunes sorciers, en avait asser de cette agitation. Il marcha alors vers l'allée des Embrumes. On racontait de droles d'histoires sur cette rue. Mais il ne l'avait jamais vue. Il marcha vers la Rue Sombre, puis apercut un garçon, sans doute de son age. Il n'avait pas envie de voir du monde.
Et encore moins un jeune qui se croyait courageux d'aller dans une ruelle sombre. Il marcha quelques pas. Le bruit de ses pas résonnaient dans l'allée. Sanada faillit trébucher sur un livre que le garçon avait fait tomber.
Il avança vers lui. Il lui saisit l'épaule, et le retourna pour qu'ils se regardent.
Il avait un visage très fin. D'un certain côté, ils se ressemblaient. La même paleur. Le même visage si fin et si blanc.
Sanada fut un instant troublé de cette ressemblance, puis tandit son livre au garçon.

-Tu as fait tomber ça. Fait attention dans cette rue. On est jamais à l'abris de mauvaises rencontres.

Sanada avait un air de vampire, et son regard n'arangeait rien. Il regarda le jeune garçon dans ses yeux. Sanada le repoussa, puis continua à marcher. Il sentit un choc dans son dos et se retourna. Il sortit sa baguette et fit face à son agresseur...